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Planter des arbres en terres agricoles : Demain, la forêt !

Connais-tu le projet Demain la forêt ? Lancé par un groupe de chercheurs, dont le bassiste des Cowboys fringants Jérôme Dupras, il a pour objectif de planter des arbres sur des terres agricoles et ainsi, de créer des puits de carbone naturels… Intéressant non? On t’explique tout.

Sur le papier, tout le monde a à y gagner. Le projet Demain la forêt prévoit de reboiser des champs afin de permettre la création de puits de carbone naturels. Malin ! Pour les agriculteurs aussi, cela pourrait être intéressant. En effet, cette initiative devrait leur permettre de gagner des crédits carbone qu’ils pourraient monétiser. 

C’est le chercheur et bassiste des Cowboys fringants, Jérôme Dupras, qui était à la recherche, avec une équipe de scientifiques et de géomaticiens, d’espaces pour planter des arbres comme le rapporte La Presse Canadienne. Il cherchait ainsi à appuyer la santé des écosystèmes et à lutter contre les changements climatiques. Pour les chercheurs, les terres agricoles québécoises qui couvrent 5% de la superficie de la Belle province représentent une opportunité. 

Attention ! Il ne s’agit pas d’aller planter des arbres en plein milieu des champs… Pour l’équipe de recherche, les plantations peuvent se faire là où il n’y a pas de possibilité de cultiver la terre.

Le gouvernement québécois a d’ailleurs alloué un soutien financier de 4,5 millions de dollars canadien au projet Demain la forêt. Avec cet argent, les chercheurs vont étudier les caractéristiques et les comportements des divers arbres, végétaux et sols. Planter pour planter ? Pas question. C’est en fonction du type de sol et de végétation que ce sera effectué afin maximiser la capture du carbone.

Pour Jérôme Dupras, cela permettra d’aider les agriculteurs dans leur stratégie de reboisement et de les guider dans le meilleur choix des arbres afin de ne pas entraîner de monoculture. Ceux qui joueront le jeu en plantant des arbres sur leur domaine vont recevoir des crédits carbone qu’ils pourront revendre aux entreprises qui ont besoin de compenser leur émission de CO2.

Source : La Presse canadienne