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Non aux toits verts, oui aux constructions en bois!

La Ville de Gatineau a adopté une nouvelle mesure récemment soit que toute construction d’une superficie de 2000 m2 et plus devra prévoir au moins 20 % de toit végétal.

Il s’agit d’une belle initiative, mais elle entre en conflit avec les systèmes de construction en bois pour les bâtiments de moyenne et grande hauteur. Pour la Ville, la conformité d’un projet d’une toiture végétalisée passe par le respect des Critères techniques visant la construction de toits végétalisés de la RBQ. Or, une condition de base est que le bâtiment soit de construction incombustible, par exemple qu’il soit construit avec du béton ou de l’acier.

Cette nouvelle règlementation découle de la volonté de réduire les gaz à effet de serre, mais elle est loin d’atteindre les effets espérés sur la qualité de l’environnement, car elle favorise l’utilisation du béton et de l’acier.

La vraie solution réside dans les systèmes de constructions en bois, une solution moderne et novatrice pour aider l’industrie de la construction à relever ses défis de productivité et de main-d’œuvre. Ces systèmes respectent toutes les normes : sécurité incendie, résistance sismique, rendement thermique et autres. Surtout, l’utilisation du bois dans les grands bâtiments contribue de façon très importante à la réduction des GES dans l’atmosphère. On réduit d’une tonne les émissions de GES chaque fois qu’on utilise un mètre cube de bois en remplacement du béton et de l’acier. À titre d’exemple, pour chaque édifice multirésidentiel qui se construit actuellement sur le plateau (pensons au projet AGORA), l’utilisation d’un système de construction en bois permettrait de réduire par plus de 500 tonnes les émissions de GES.

Si l’objectif espéré par la Ville de Gatineau avec ce nouveau règlement est de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les parcs immobiliers, il ne s’agit pas, à notre sens, de la meilleure voie à prendre.

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