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Feux de forêt : la prudence reste de mise 

 

10 : c’est le nombre d’incendies recensés par la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) au Québec, au cours du mois de juin. C’est le plus bas chiffre pour ce mois de l’année depuis la comptabilisation des données, commencée en 1984. Dans la zone de protection intensive, 10 feux ont pris naissance et ont affecté une superficie de 0,1 hectare, indique un communiqué de la SOPFEU.

Les raisons qui peuvent expliquer cette baisse se trouvent dans la météo. Au mois de juin, plusieurs dépressions ont balayé la province chaque semaine. Plus de pluie, des températures plus basses et une humidité plus importante en ont résulté. Les combustibles n’ont pas pu s’assécher entre deux passages pluvieux. 

Prudence, prudence 

Dans 90 % des cas, les incendies répertoriés sont d’origine humaine et dans 40 % des cas, les feux sont partis en raison d’activités récréatives. La SOPFEU invite les Québécois à la plus grande prudence pendant la période estivale. La moindre activité récréative peut se transformer en catastrophe si les risques ne sont pas pris en compte. Environ 60 incendies en forêt sont causés par des feux de camp. 

Dans son communiqué, la SOPFEU invite les utilisateurs de la forêt à opter pour un foyer muni d’un pare étincelles ou de faire son feu de camp dans un endroit bien dégagé, sur un sol de terre battue ou de gravier et où ne se trouve pas de matière combustible. Garder de l’eau à proximité est essentiel dans le cas où il y aurait besoin d’éteindre le feu. Lors de son départ, il faut s’assurer que le feu est complètement éteint. Les cendres doivent être bien remuées et il faut continuer jusqu’à ce qu’il soit possible de les toucher avec les mains. Vérifiez toujours le risque d’incendie avant de mener vos activités. S’il se situe entre élevé et extrême, rien ne sert de recourir à des activités qui pourraient déclencher un incendie. La forêt vous remerciera ! 

Sources :