L’industrie rencontre de nouvelles exigences économiques, environnementales et sociétales. Elle doit donc s’adapter et la biomasse forestière représente une bonne solution. Les produits biosourcés qui en découlent sont des produits confectionnés à partir de matières premières renouvelables, comme les végétaux ou la fibre de bois. Il en existe deux grands types, à usage non alimentaire et non énergétique : Les matériaux composites qu’on utilise notamment dans les secteurs du bâtiment, de l’automobile, de l’emballage et des sports et loisirs ; Les molécules chimiques (tensioactifs, solvants, lubrifiants…), utilisés dans les secteurs de la cosmétique, de l’hygiène, des colles, des peintures et de la lubrification en machinerie agricole et forestière. En Outaouais, nous avons des entreprises qui développent et produisent : Des produits « bioénergie » à l’aide du bois (granules de bois, huiles combustibles produites par pyrolyse); De la cellulose qui peut servir pour le vêtement, l’alimentation, et les bioplastiques; De la bio-fibre pour les produits …

Les forêts de feuillus durs et mélangées qui dominent la région de l’Outaouais ont ceci de particulier : un peu à l’image de nos villages, les peuplements forestiers qui s’y retrouvent sont naturellement composés d’arbres de tous les âges. Cela donne un couvert forestier étagé où les tiges à maturité côtoient celles aux stades de semis, de gauchis et de perchis. Aussi, l’approche préconisée pour récolter les bois dans ce type de forêt est la coupe de jardinage. Il s’agit d’une coupe sélective par laquelle le tiers des tiges commerciales sont récoltées. Cette intervention permet de maintenir la structure étagée du peuplement, et permet aux tiges d’avenir de qualité de poursuivre leur croissance sur un nouvel horizon de 20-30 ans. Comment s’effectue la coupe? Dans une 1ière étape, tel un docteur avec son patient, les professionnels forestiers se déplacent en forêt et auscultent le peuplement concerné afin d’établir le traitement à …

L’utilisation du bois est non seulement bénéfique sur le plan socioéconomique pour les communautés du Québec, elle l’est également pour l’environnement. L’utilisation du bois est bien entendu bénéfique pour l’atmosphère : chaque fois qu’on utilise 1 mètre cube de bois en remplacement du béton et de l’acier, on réduit d’une tonne les émissions de GES. L’utilisation du bois est aussi bénéfique pour les écosystèmes forestiers : la récolte des arbres à maturité permet d’ouvrir le couvert forestier laissant ainsi la chance aux jeunes tiges d’avenir de prendre la relève. Ce faisant, ces jeunes tiges accentuent leur croissance et peuvent à leur tour stocker le carbone. Au Québec, les pratiques forestières sont alignées sur les grandes dynamiques naturelles des écosystèmes forestiers. Les modes de récolte utilisés permettent de miser en grande partie sur la régénération naturelle. La plantation d’arbre n’est nécessaire que pour 20 % des aires de récolte. Cette approche contribue au …

La gestion durable et la mise en valeur des ressources forestières est gage de pérennité socioéconomique pour les communautés du Québec. Au Québec, 106 000 emplois sont liés à la forêt, dont 10 000 en foresterie et 50 000 en transformation. Les emplois liés aux produits forestiers comptent pour 11,6 % des exportations! On dénombre 300 usines qui produisent du bois de sciage, des pâtes et papiers, des placages et contreplaqués, du bois tourné et façonné, de la cogénération et toutes sortes de produits dérivés du bois. Les activités de loisirs et de tourisme en milieu forestier engendrent également des retombées économiques non négligeables. Au Québec, il y a 7 000 trappeurs, 285 000 chasseurs et plus de 700 000 pêcheurs générant près de 13 000 emplois saisonniers. Ajoutons à cela l’acériculture, la cueillette de petits fruits et de champignons sauvages, la biomasse et la vente de sapins de Noël, il s’agit …

Collectif Bois a participé à l’événement Woodrise qui s’est tenu à Québec les 1er et 2 octobre derniers. L’événement a attiré près d’un millier de participants de partout sur la planète dans le but de positionner le bois comme matériau de construction prédominant pour les bâtiments de moyenne et grande hauteur. Ce que nous retenons des conférenciers présents à Woodrise : Le secteur de la construction s’intéresse de plus en plus aux systèmes de construction en bois car ils sont une solution très intéressante pour réduire les émissions de GES, améliorer la productivité et surtout contrer la rareté de main-d’œuvre; Les architectes, les ingénieurs en bâtiment et les constructeurs sont encore peu familiers avec les systèmes de construction en bois, et ils ont beaucoup de questions sur le coût et la performance technique (sécurité incendie, acoustique, autres); La bonne nouvelle : les connaissances et les savoirs-faire techniques progressent très rapidement, et tout le soutien est …

Le Québec possède un vaste territoire forestier avec ses 761 100 km2. En Outaouais, c’est 80 % du territoire qui est occupé par la forêt. Voici 10 bonnes raisons d’utiliser le bois : Le bois est une ressource renouvelable. Nos forêts regorgent de jeunes pousses d’arbres prêtes à assurer la relève. En Outaouais, on récolte à peine la moitié de la possibilité forestière (possibilité forestière : volume annuel de bois que l’on peut récolter à perpétuité, sans diminuer la capacité productive du milieu forestier)   Le bois contribue à réduire les gaz à effet de serre (GES). On réduit d’une tonne les émissions de GES chaque fois qu’on utilise 1 m³ de bois en remplacement du béton et de l’acier.   Le bois est un puits de carbone. Grâce à la photosynthèse, les arbres absorbent le dioxyde de carbone (CO₂) de l’atmosphère. Ils tirent profit du carbone (C) pour grandir et relâchent l’oxygène (O₂) …

Chaque jour, nous utilisons des produits du bois et du papier… jusque dans votre pizza! Saviez-vous qu’il y a plus de 10 000 produits et produits dérivés du bois? Dans l’industrie automobile, les produits dérivés du bois sont utilisés pour les portes d’autos, les plafonniers, les explosifs de certains modèles de coussins gonflables et les tableaux de bord. Dans l’industrie de la construction, les produits dérivés de bois deviennent des panneaux de signalisation, de l’isolation thermique ou de l’isolation acoustique des plafonds. En pharmaceutique, ils deviennent des anesthésiants locaux, antifongiques, antibactériens, antiviraux, cicatrisants, anti-inflammatoire… qui se retrouvent dans des savons, des parfums, des onguents, des comprimés, des produits cosmétiques et du dentifrice. La cellulose : une fibre de papier magique Le bois est formé de cellules, qui elles sont principalement constituées de cellulose, de lignine et de petites quantités de substances accessoires extractibles, solubles ou insolubles (par exemple des gommes, huiles, …

Le Gouvernement du Québec a annoncé que les entreprises forestières pourront récolter davantage de bois, car couper plus d’arbres permet de réduire les gaz à effet de serre (GES). Pour réduire les GES, on peut soit réduire les émissions de CO2 ou empêcher ce gaz de se répandre dans l’air. La plantation d’arbres et le reboisement peuvent faire partie des solutions de lutte contre le changement climatique pour les 5 raisons suivantes : 1 – Les arbres et arbustes emprisonnent le CO2 en grandissant : 1 m³ de bois[1] en absorbe 1 tonne ! Au terme de leur vie, ils se décomposent et relâchent du dioxyde de carbone. Alors couper et utiliser les arbres permet de conserver le Co2. 2 – Le bois utilisé comme isolant réduit la consommation d’énergie liée au chauffage ou à la climatisation. C’est 15 fois plus efficace que le béton! 3 – Le bois transformé en produits …

Avez-vous vu cette bonne nouvelle pour l’industrie du bois? La semaine passée, le gouvernement du Québec a injecté 2,1 millions de dollars dans le développement des compétences de 244 travailleuses et travailleurs du secteur de la transformation du bois. Ce sont 103 entreprises québécoises qui bénéficieront de formations pour une partie de leur main d’œuvre. C’est donc un autre bon pas pour pallier la pénurie de la main d’œuvre dans la province. « L’industrie québécoise des produits forestiers représente 2,9 % du PIB engendré par l’ensemble des industries productrices de biens et 0,8 % du PIB québécois total. C’est un secteur important de l’économie du Québec et les besoins de main-d’œuvre y sont considérables. Nous sommes heureux de travailler avec nos partenaires pour valoriser les métiers et professions de ce secteur et attirer plus de travailleurs. » – Pierre Dufour, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs. Le secteur de …