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L’industrie du bois, patrimoine de l’Outaouais

Le Canada est un pays riche en ressources naturelles comme les forêts, les lacs et les rivières. Cette richesse permet à la belle province de Québec située à l’Est du pays de se démarquer tant sur le plan national qu’à l’international, en étant première productrice de bois selon Forêts, Faune et parcs Québec, avec une production de 32 % de l’industrie canadienne en 2012.

Cette reconnaissance mondiale du Québec dans la production et l’exportation du bois a été acquise depuis le 19e siècle dans un contexte de conquête impliquant les Canadiens français et anglais et les Américains. C’est dans cette perspective, que s’est développée le métier de draveur au Québec, particulièrement en Outaouais.

Qu’est-ce qu’un draveur ?

Étant la plupart des Canadiens français, Acadiens, Irlandais, Écossais ou Anglais, les draveurs s’occupaient du transport des billots (tronc de bois) des chantiers forestiers, jusqu’au fleuve Saint-Laurent. Bien que ce fût un voyage long et indispensable dans le processus de commercialisation du bois à l’époque, les conditions de travail et de vie des draveurs laissaient quand même à désirer.

Le métier et les conditions de travail des draveurs ?

Occupant un rôle prépondérant dans le commerce du bois, le métier du draveur était parsemé d’obstacles. En effet, tel que décrit dans le site touchedubois.org offert par l’Association forestière des deux rives (AF2R) pour la promotion des métiers de la forêt et du bois, le draveur se « tenait en équilibre et en souplesse sur ces rondins instables en évitant de tomber dans les eaux glacées, pour diriger les troncs flottants. De temps à autre, avec beaucoup de précautions, il utilisait de la dynamite pour décoincer les billots pris dans un passage étroit ou dans la glace.

Ces convois bien structurés duraient de vingt à trente jours. Vivant dans des conditions difficiles, ils mangeaient et dormaient sous des tentes et reprenaient leur activité dès 4 h du matin avec un salaire moyen de 8 $ par mois en 1860, et de 8 $ par semaine en 1920. »

L’évolution du commerce de bois et les questions environnementales

L’avancée technologique qui a permis le développement des camions motorisés, de même que la prise de conscience des questions environnementales, ont participé grandement à la disparition du métier des draveurs. Ainsi, en 1995, le flottage fut interdit pour remédier à la pollution de l’eau par le mercure présent dans l’écorce de résineux.

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